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vendredi 2 octobre 2015

Chronique de guerre

Chronique de guerre ...

Aucune anicroche en vue, les cités de la tribu d'Enyalos profitent du calme que la plaine leur offre pour faire connaissance avec quelques nouveaux archontes venu rejoindre les rangs de la coalition.

Pockito, dans son conseil de guerre, bûche sur les futurs stratégies et autres projets à venir lorsqu'un « Toc toc toc » retenti, la lourde porte en chêne s’entrouvre lentement et laisse apparaître un guerrier à la mine dépitée, d'une voie tremblante celui ci s'adresse à l'hégémon d'Enyalos :

« Honeur et respect Monseigneur, je me présente à vous en tant que confrère, venant quérir votre assistance ! Prendrez vous le temps d'écouter ma requête ? »

Il n'y eu comme réponse qu'un hochement de tête positif, aussi X99SPARTA99X chef de la coa des Fr-Lutetia continua-t-il dans l'explication de sa doléance :

« Nous sommes en grand péril, si petite association d’à peine une 30ène d'archontes que nous sommes, nous voici en conflit avec les 129 archontes de « allons enfants... » la puissante, le tout pour une petite destruction de quelques centaines de troupes légères dans la cité d'un de leur archonte... Jamais nous n'avons souhaité cela, et ne voyons pas comment sortir de cette impasse, menaces de vengeances planent au dessus de nos cités, peut être pourriez vous intervenir en notre faveur afin de trouver une issue diplomatique à notre problème en les contactant, peut être vous écouteront-ils ?! Merci de m avoir entendu Monseigneur, je suis en quête de votre réponse »

Quelques secondes de silence s’emparèrent de la grande salle avant que Pockito ne réponde :

« Bien sur que nous allons vous aider, beaucoup de nos cités sont amies et vous avez fait tant de route pour venir me trouver, le temps pour mes scribes de rédiger un parchemin et j'envoie sans attendre un émissaire porter connaissance de nos arrangements vers ces lâches... Nous verrons bien si ils ont toujours le courage des rats lorsque nous entrerons dans le jeu, ou s'ils se comporteront comme de nobles archontes ! »

Comme de bien entendu la réponse des « allons enfants » fût butée et sans aucuns argument ! Aussi la décision du chemin de la guerre fût proposée au « haut conseil » d'Enyalos qui à l'unanimité, que ce soit par honneur, pour dégourdir les soldats, ou même par dégoût de l attitude des « allons enfants... » fût actée rapidement !

Quelques messagers envoyé vers les cités des archontes d'Enyalos pour quérir les forces militaires et le combat commença !

D'incroyable puissances de frappe accompagné des rires des puissants guerrier se fracassèrent partout sur les 129 cités des « Allons enfants... », cependant de moins en moins de résistance en face de nos soldats qui reviennent presque à chaque fois bredouille de leur raid, quelques unités par ci, quelques ressources par la mais rien qui ne permet de gagner une guerre, les lâches se sont purement et simplement cachés, sans doute effrayés par la puissance des forces d'Enyalos ! C'est alors que la stratégie fût changée par Pockito par ces mots :

« du plus petit de nos guerriers jusqu au plus puissant, nous avons démontré notre supériorité en massacrant leurs défenses, laissons à ces pleutres l'occasion de riposter afin de leur prouver que non seulement nous pouvons les détruire mais que eux en revanche n'en ont pas le pouvoir ! Rappelez vos troupes et armez les défenses de vos cités, nous allons les attendre et anéantir leur unités offensive sans même lever le petit doigt. »

Aussitôt dit, aussitôt fait, aucune agitation cependant mais seulement une organisation hors du commun, on vit les cavaliers revenir vers les acropoles et d'autres en sortir, des armes rentrées dans les armureries et d'autres distribuées, quelques conseils échangés, le tout dans la bonne humeur imprimée de rires et de chants, on avait presque l'impression qu'ils y prenaient plaisir ! La fin de la guerre était proche.

Pourtant lorsque des guerriers de clans extérieures à la guerre se mêlèrent à la bataille, les combats reprirent de plus belle, effectivement, sentant la victoire leur échapper définitivement, les lâches avaient fait appel à leur alliés ce qui n’effraya pas les braves d'Enyalos, bien au contraire... 

Cette fois les défenses restaient dehors et les raids reprenaient de plus belle, les craquements du bois des javelots, les chocs d'épées sur les boucliers, les râles des bêtes, les hurlements des ennemis d'Enyalos reprirent à nouveau dans un bain de sang d'une férocité indescriptible.

Puis vint le silence, plus un bruit dans la plaine, seulement le chant des vagues qui s'écrasent sur les rochers... Le dialogue avait reprit à la demande de Pockito :

« Arrêtons nous la ! » Imposa-t-il !

« Nul ne peux juger d'autre chemin que celui d'une victoire écrasante des nôtre, afin d'épargner vos femmes et vos enfants d'autres morts, assez de veuves et d'orphelins, rendez vous car tel est la voie de la sagesse regardez derrière vous et contemplez le spectacle désolant que mes archontes ont laissé derrière eux, vos murs en ruines et l'herbe rouge du sang de vos soldats !
Apprenez de votre erreurs et ne vous opposez plus jamais à nous, laissez nos alliés en paix car soyez sur que si besoin était nous reviendrions, ne vous méprenez pas, ceci n'est pas un conseil mais bien une menace ! »

C'est ainsi qu'une trêve de trois jours fût mise en place, il y eu bien quelques escarmouches sans importances émises par certains des deux camps en représailles personnelles mais rien qui n’eut conséquence au changement de statut attendu, aussi à l'échéance, la paix fût déclarée.

Le grand Hégémon, fier de ses archonte, les couvra d'éloges et, encore une fois la gloire d'Enyalos retenti dans les plaines jusqu’à la grande Sparte.


Le bilan de cette grande bataille fût sans conteste un succès, à voir les rapports des observateurs que les scribes ont reportés ci-dessous.




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