Enyalos la glorieuse

Enyalos la glorieuse …

Lorsque la lune se lève et que les étoiles prennent possession des cieux, les cités d'Enyalos ne sont reconnaissables, parmi toutes celles de la grande Sparte, que par le rayonnement des flambeaux et des lampes qui brûlent abondement l 'huile produite par les ouvriers des « maîtres ». La coalition est prospère, d'ailleurs cela ne passe pas inaperçu et de plus en plus d'archontes rejoignent, petit à petit, les rangs d'Enyalos, la devise « qui s'y frotte, s'y pique » plaît beaucoup et ce n'est pas sans fierté que tous les guerriers l appliquent à la lettre !

Ce soir là, dans le conseil de guerre de l'Hégémon, une frayeur vint pourtant troubler ce calme Olympien... Tous les soldats de la garde se mobilisent, une troupe conséquente de cavaliers d'Agema menée par un mystérieux guerrier vient de pénétrer dans la grande cité, descendant de son cheval, d'un pas lourd et décidé il se dirige tout droit vers la grande porte en chêne, la main posée sur son épée. Les lances de la garde brandillent vers l'avant ne lui font pas peur, seul contre tous... sûrement un fou ! Pockito, lui même, accueille l invité surprise avec son épée, le combat entre les deux hommes est brillant d’habileté et de puissance.

« Je vois que tu n'as pas perdu la main mon vieil ami »

S'écria l'invité surprise...

« Toi en revanche, tu t'es un peu rouillé, ou alors serait- ce le poids de ta nouvelle armure qui fait fléchir tes jambes ?! »

Ce n'est que lorsque le casque fût baissé que le calme revenu, tous reconnurent le grand Polémarque Fabe, général en chef des armées !

« Je suis de retour, j'ai vu de loin la coalition grandir tant par la force qu'au nombre de ses prouesses et de nos résultats lors des divers tournois, je suis passé te saluer et te demander ton accord pour dégourdir mes soldats qui s’encroûtent... Organisons une razzia sur un panthéon ! »

Tous les « anciens » d'Enyalos connaissent bien le penchant qu'a le général pour les temples des Dieux, chaque fois qu'il arrive un panthéon tombe, les scribes ont relaté tant de ses exploits, qu'il est difficile à Pockito de faire mentir la légende. Aussi la décision fût prise et la stratégie mise en place.

« Dis moi juste si tu souhaites, comme à ton habitude, t'en emparer seul ou si nous pouvons t'assister !? »

La réponses fût courte : « envoyez vos défenses, le panthéon est tombé ! »

A l'habituée, les archontes sont un peu réticent à envoyé leur défense à l’abattoir, surtout que le temple choisi appartient, encore une foi, à la tribu des « noirs », les puissants Losts Souls, et que leur méthodes sont sournoises et effrayantes ! Pourtant en un éclair, voilà le temple rempli de champions, de cavaliers, et de toutes sortes d'unités lourdes, légères et de phalanges.

L'instant d'après, voilà le panthéon monté de niveau, deux, trois, quatre et maintenant cinq, plus les forces qui y sont présentes, cela représente déjà en soi un exploit !

Bien que lors du dernier conseil d'état major, la décision fût prise de ne pas garder de temple afin de préserver la puissance défensive de la coalition, il se présentait là une opportunité improviste qui se devait d'être envisagée...

Pockito du trancher, satisfaire la majorité comme en « mode démocratie » ou trouver un compromis qui pourrait plaire à tout le monde, comme il avait l'habitude de le faire !?

« Envoyons un quart de nos troupes, cela préservera nos forces défensives en limitant les pertes et contentera ceux qui sont en quête de gloire, convoquez mes messagers et envoyez en vers toutes les cités de Enyalos afin de faire connaître ma décision. »

Mais bizarrement personne ne suivi la consigne, même les plus réticents emplirent le temple, non pas de un quart, mais de quasiment toute leurs forces, du cadet au Polémarque, tous, sans exception participèrent énergiquement à la quête !

Bien que pendant la « razzia » le panthéon fût harcelé de multiples petites attaques, une fois la fin venu, plus la moindre tentative ne frappa les haut murs du temple, même les Losts le laissait en paix !

Ce n'est qu'après 2 jours que les sournois Thanatos ITA tentèrent leur chance durant la nuit avec une force conséquente faite de cavaleries et d'infanteries, seulement voilà, la veille était en place ! Dan accompagné de son Hégémon frappèrent les cités de tout les haut rang de l ennemi, tuant l opération « dans l’œuf », massacrant toute unité trouvées dans les villes, une véritable hécatombe, plus de 500 champions, 6000 cavaliers, 12 000 phalanges, 10 000 lourds et 30 000 légers périrent lors de seulement 3 assauts meurtriés s'il en est ! La revanche viendra bientôt ... soyons- en certain !

Depuis, à part quelques téméraires, seul Xerxes ose venir visiter le site, peut être devrions -nous l'appeler « père Noël » car a chacun de ses raids, il dépose l'orichalque tant convoité sans même tuer le moindre soldat !

Difficile de partager le gain sacré, pourtant chaque archonte, chacun son tour, le moment venu, a le droit de profiter de quelques unités vétéranes venant grandir le rang de ses armée, restant sur le site afin d'en augmenter la puissance défensive. Et même si il y eu quelque « écart » fait dans la précipitation et l'optimisme, le partage alla bon train et satisfit l'un après l'autre.

A l'aube de la fin de semaine, un tournoi très prisé fut annoncé, qu'allait -il se passer pour le temple de notre gloire ?! L'Hégémon reçu menace sur menace, envoyée par des partisans des Lost, aussi chercha-t-il à contrer l'ambition de ces esclaves en laissant le panthéon à d'autres coalitions ennemies des noirs, mais rien n'y fit... personne ne voulait risquer de se mettre les cruels LS à dos !

Il fallait pourtant préserver les défense des archontes d'Enyalos !

« Mes valeureux guerriers, j'ai parlé à l'oracle, les Dieux ne sont plus en notre faveur et les mots de la femme en rouge nous annoncent un grand malheur sur nos armées ! Nous devons quitter notre position sur le temple sacré et le faire rapidement, quitte à sacrifier les soldats des archontes qui y restent car bientôt la fureur de nos ennemis va frapper ! »

Ordre fut donné, et, à contre cœur, petit à petit, le « sacré » se vida des forces présente.

A peine au deux tiers rentré, les soldats encore en garde dans le temple furent frapper par une attaque groupée menée par Uncle Junior, Hégémon des Terminator... Destructrice et sanguinaire, mais anticipée !

Malgré les réticences dont les archontes avaient fait preuve à quitter le temple, malgré le doute dont Poquito était affublé, tous furent soulagé de ne pas être présent lors du grand raid, Pockito ne doutait plus, il avait pris la bonne décision !

Cette magnifique aventure avait, malgré sa triste fin, apportée énormément aux Enyalos, hors les quelques vétérans, le gain était fait de notoriété, de fidélité, de courage, de cohésion, etc ... mais surtout et avant tout avait resserré les liens, déjà si fort, qui unissent les archontes « d'Enyalos la glorieuse » !

Nous aurons dans l'avenir d'autres défis à relever, d'autres expériences à mener, nous y serons encore plus fort, encore plus unis, encore plus ENYALOS !

Pockito.

Chronique de guerre

Chronique de guerre ...

Aucune anicroche en vue, les cités de la tribu d'Enyalos profitent du calme que la plaine leur offre pour faire connaissance avec quelques nouveaux archontes venu rejoindre les rangs de la coalition.

Pockito, dans son conseil de guerre, bûche sur les futurs stratégies et autres projets à venir lorsqu'un « Toc toc toc » retenti, la lourde porte en chêne s’entrouvre lentement et laisse apparaître un guerrier à la mine dépitée, d'une voie tremblante celui ci s'adresse à l'hégémon d'Enyalos :

« Honeur et respect Monseigneur, je me présente à vous en tant que confrère, venant quérir votre assistance ! Prendrez vous le temps d'écouter ma requête ? »

Il n'y eu comme réponse qu'un hochement de tête positif, aussi X99SPARTA99X chef de la coa des Fr-Lutetia continua-t-il dans l'explication de sa doléance :

« Nous sommes en grand péril, si petite association d’à peine une 30ène d'archontes que nous sommes, nous voici en conflit avec les 129 archontes de « allons enfants... » la puissante, le tout pour une petite destruction de quelques centaines de troupes légères dans la cité d'un de leur archonte... Jamais nous n'avons souhaité cela, et ne voyons pas comment sortir de cette impasse, menaces de vengeances planent au dessus de nos cités, peut être pourriez vous intervenir en notre faveur afin de trouver une issue diplomatique à notre problème en les contactant, peut être vous écouteront-ils ?! Merci de m avoir entendu Monseigneur, je suis en quête de votre réponse »

Quelques secondes de silence s’emparèrent de la grande salle avant que Pockito ne réponde :

« Bien sur que nous allons vous aider, beaucoup de nos cités sont amies et vous avez fait tant de route pour venir me trouver, le temps pour mes scribes de rédiger un parchemin et j'envoie sans attendre un émissaire porter connaissance de nos arrangements vers ces lâches... Nous verrons bien si ils ont toujours le courage des rats lorsque nous entrerons dans le jeu, ou s'ils se comporteront comme de nobles archontes ! »

Comme de bien entendu la réponse des « allons enfants » fût butée et sans aucuns argument ! Aussi la décision du chemin de la guerre fût proposée au « haut conseil » d'Enyalos qui à l'unanimité, que ce soit par honneur, pour dégourdir les soldats, ou même par dégoût de l attitude des « allons enfants... » fût actée rapidement !

Quelques messagers envoyé vers les cités des archontes d'Enyalos pour quérir les forces militaires et le combat commença !

D'incroyable puissances de frappe accompagné des rires des puissants guerrier se fracassèrent partout sur les 129 cités des « Allons enfants... », cependant de moins en moins de résistance en face de nos soldats qui reviennent presque à chaque fois bredouille de leur raid, quelques unités par ci, quelques ressources par la mais rien qui ne permet de gagner une guerre, les lâches se sont purement et simplement cachés, sans doute effrayés par la puissance des forces d'Enyalos ! C'est alors que la stratégie fût changée par Pockito par ces mots :

« du plus petit de nos guerriers jusqu au plus puissant, nous avons démontré notre supériorité en massacrant leurs défenses, laissons à ces pleutres l'occasion de riposter afin de leur prouver que non seulement nous pouvons les détruire mais que eux en revanche n'en ont pas le pouvoir ! Rappelez vos troupes et armez les défenses de vos cités, nous allons les attendre et anéantir leur unités offensive sans même lever le petit doigt. »

Aussitôt dit, aussitôt fait, aucune agitation cependant mais seulement une organisation hors du commun, on vit les cavaliers revenir vers les acropoles et d'autres en sortir, des armes rentrées dans les armureries et d'autres distribuées, quelques conseils échangés, le tout dans la bonne humeur imprimée de rires et de chants, on avait presque l'impression qu'ils y prenaient plaisir ! La fin de la guerre était proche.

Pourtant lorsque des guerriers de clans extérieures à la guerre se mêlèrent à la bataille, les combats reprirent de plus belle, effectivement, sentant la victoire leur échapper définitivement, les lâches avaient fait appel à leur alliés ce qui n’effraya pas les braves d'Enyalos, bien au contraire... 

Cette fois les défenses restaient dehors et les raids reprenaient de plus belle, les craquements du bois des javelots, les chocs d'épées sur les boucliers, les râles des bêtes, les hurlements des ennemis d'Enyalos reprirent à nouveau dans un bain de sang d'une férocité indescriptible.

Puis vint le silence, plus un bruit dans la plaine, seulement le chant des vagues qui s'écrasent sur les rochers... Le dialogue avait reprit à la demande de Pockito :

« Arrêtons nous la ! » Imposa-t-il !

« Nul ne peux juger d'autre chemin que celui d'une victoire écrasante des nôtre, afin d'épargner vos femmes et vos enfants d'autres morts, assez de veuves et d'orphelins, rendez vous car tel est la voie de la sagesse regardez derrière vous et contemplez le spectacle désolant que mes archontes ont laissé derrière eux, vos murs en ruines et l'herbe rouge du sang de vos soldats !

Apprenez de votre erreurs et ne vous opposez plus jamais à nous, laissez nos alliés en paix car soyez sur que si besoin était nous reviendrions, ne vous méprenez pas, ceci n'est pas un conseil mais bien une menace ! »

C'est ainsi qu'une trêve de trois jours fût mise en place, il y eu bien quelques escarmouches sans importances émises par certains des deux camps en représailles personnelles mais rien qui n’eut conséquence au changement de statut attendu, aussi à l'échéance, la paix fût déclarée.

Le grand Hégémon, fier de ses archonte, les couvra d'éloges et, encore une fois la gloire d'Enyalos retenti dans les plaines jusqu’à la grande Sparte.

Le bilan de cette grande bataille fût sans conteste un succès, à voir les rapports des observateurs que les scribes ont reportés ci-dessous.